Journée internationale pour les droits de la femme

Nous sommes le 8 mars, la journée internationale des droits de la femme. Tariq Ramadan profite de cette occasion pour vous la présenter en étudiant les origines de sa création, ses objectifs et comment elle est célébrée à travers le monde.

Création et chronologie des évènements

C’est en 1945 qu’a été signée la Charte des Nations Unies visant à promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. Ce texte représente le premier instrument mondial à proclamer ces deux causes importantes. Toutefois, antérieurement à une officialisation faîte via ce texte, différentes actions avaient d’ores et déjà été menées pour favoriser l’égalité homme/femme. Petit rappel chronologique par Tariq Ramadan :

Il faudra toutefois attendre 1977 pour l’officialisation de la Journée Internationale de la Femme par les Nations Unies et 1982 pour la reconnaissance du statut officiel du 8 mars en France.

28 février 1909 : Première célébration de la journée nationale de la femme aux Etats-Unis

1910 : Proposition et instauration de la journée internationale des femmes à Copenhague pour favoriser leur obtention du droit de vote et le suffrage universel de celles-ci

1911 : Première célébration de cette journée emblématique en Allemagne, Autriche, Suisse et Danemark avec des rassemblements réunissant plus d’un million de personnes. Les femmes exigent alors plusieurs droits : celui de voter, de suivre une formation professionnelle et de ne plus être victimes de discriminations sur le lieu de travail

1913-1914 : Première célébration de la journée en Russie à l’occasion du mouvement pacifiste pré-première guerre mondiale.

1917 : Toujours en Russie, les femmes obtiennent le droit de vote octroyé par le gouvernement provisoire après un soulèvement auprès des dirigeants politiques. 5 ans plus tard, Lénine déclare officiellement la célébration de la journée le 8 Mars.

1946 : célébration dans les pays de l’Est

Il faudra toutefois attendre 1977 pour l’officialisation de la Journée Internationale de la Femme par les Nations Unies et 1982 pour la reconnaissance du statut officiel du 8 mars en France.

Moyens d’actions

Plusieurs moyens sont déployés et plusieurs manifestations se tiennent en cette journée un peu particulière. Tariq Ramadan vous propose d’en découvrir quelques exemples:

Ateliers et expositions

Ateliers d’écriture sur le thème de l’égalité des sexes, tables rondes ,rencontres avec des associations ou périodiques engagés, expositions d’œuvres sur la représentation de la femme dans les différentes sociétés. Ces activités visent à dresser un bilan de la situation sans mensonges ni minimisation du phénomène pour pouvoir en trouver les causes et les solutions.

Films et spectacles

Diffusion d’œuvres du cinéma et documentaires, hommages à différents artistes du 7e art, représentations théâtrales

Conférences et rencontres

Débats sur plusieurs thématiques comme le rôle de la famille, la compréhension homme/femme, la liberté par rapport à la maternité etc

Si vous souhaitez retrouver les différents évènements consacrés aux droits de la femme à travers le monde, Tariq Ramadan vous invite à consulter le lien sur le site dédié : internationalwomendaycom/Events

Quels objectifs à long terme ?

Un programme consacré au développement durable est mis à l’honneur en cette édition 2016, ses objectifs sont les suivants :

La possibilité, pour chaque fille et chaque garçon, de suivre de façon égalitaire un cycle complet d’enseignement primaire et secondaire à la fois gratuit et efficace, permettant l’acquisition de savoirs et savoir-faire applicables.

L’accès pour tous les enfants à des soins et activités de développement dès le plus jeune âge et en vue d’un enseignement à l’école primaire.

Eradiquer toutes les formes de discriminations exercées sur filles et femmes ainsi que les pratiques préjudiciables comme le mariage forcé ou la mutilation génitale.

Mettre fin à toute forme de violence envers le sexe féminin : violences physiques, morales, harcèlement, traite, exploitation sexuelle etc.

Tariq R.